NetForce1.Net force by Tom Clancy

NetForce1.Net force by Tom Clancy

Auteur:Tom Clancy [Clancy, Tom]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2011-09-23T11:49:17+00:00


Étendu sur le lit, Alex somnolait, le rapport technique en équilibre sur les genoux. Le bruit de la sonnette l’éveilla en sursaut. Il regarda l’affichage de la pendulette de chevet. Qui pouvait sonner à cette heure de la nuit ?

Il se leva, passa une robe de chambre – il était nu -, noua la ceinture.

On sonnait de nouveau.

Il fronça les sourcils, encore à moitié endormi. Sans doute quelqu’un du boulot.

Ouais ? Et comment se fait-il qu’ils n’aient pas appelé ? Ils ont ton numéro.

Il ouvrit le tiroir de sa table de nuit, sortit le taser réglementaire, le fourra dans la poche de sa robe de chambre. Même s’il n’était pas vraiment inquiet, il y avait eu dans la capitale fédérale plusieurs cambriolages où les braqueurs étaient entrés de force après avoir sonné à la porte. Deux précautions valaient mieux qu’une.

Quand il regarda dans l’œilleton, il vit la petite vieille au caniche. Il se détendit et ouvrit la porte.

Elle semblait retournée. « Je suis désolée de vous importuner, fit-elle, mais Scout s’est échappé. » Elle agita le petit boîtier en plastique de la laisse rétractable, avec son mousqueton qui pendouillait. « Je crois qu’il s’est faufilé sous la clôture derrière chez vous. Si vous pouviez m’ouvrir ? Je ne voulais pas lui crier dessus en pleine nuit et réveiller tout le quartier.

– Bien sûr, dit Michaels. Je vous ouvre, vous n’aurez qu’à traverser la maison.

– Oh, je ne veux pas vous déranger. Je peux faire le tour.

– Pas grave. » Il sourit, l’invita à entrer, referma la porte. « Suivez-moi. » Il la précéda dans le séjour.

Derrière lui, il entendit la voix chevrotante : « Je ne sais pas ce qui lui a pris. Il ne fait jamais ça. Je pense qu’il a dû entendre quelque chose dans les buissons.

– Tous les voisins ont des chats. Quoique la plupart soient plus gros que votre chien. Il risque d’avoir des problèmes s’il leur court après. »

Ils étaient dans la petite cuisine, presque à hauteur de la porte-fenêtre coulissante, quand Michaels entendit aboyer le caniche. On aurait dit que ça venait de devant. Sans doute que, semé par le chat, il était retourné chercher sa maman.

« Oh, le voilà ! » fît-il, et il se retourna…

… pour découvrir la petite vieille, canne brandie au-dessus de l’épaule comme une batte de base-ball, le regard froid mais résolu.

Elle abattit la canne comme si elle essayait de propulser la balle hors du stade…

… et merde !

Michaels voulut faire deux choses à la fois. Plonger la main dans sa poche pour sortir le taser et reculer d’un bond. Ce ne fut pas vraiment réussi : il se cogna contre l’angle de la table du petit déjeuner, sa robe de chambre se prit dans une chaise. Lorsqu’il tira dessus, celle-ci bascula entre lui et la vieille – et c’est ce qui lui sauva la peau.

Elle fit siffler la canne au-dessus de sa tête, mais lorsqu’elle se rua vers lui, ses tibias butèrent sur la chaise renversée et elle s’immobilisa.



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